mercredi 31 décembre 2008

... et surtout la santé!


Eh bien nous y voilà, 2008 est achevée, épuisée, rétamée... Il n'en reste quasiment plus rien, elle hoquette dans un dernier sursaut avant d'expirer dans quelques heures.

Pourtant elle se croyait belle, jeune, forte, prête à relever le défi qui lui était lancé, espérant, de son empreinte, marquer un grand coup l'Histoire ... C'est un peu chose faite, me diras-tu, mais pas forcément dans le bon sens puisqu'elle a enfin fait prendre conscience à une grande majorité de terriens occidentaux que les choses doivent changer, et vont changer, de toute façon (bon gré, mal gré).

Après le choc pétrolier, un peu endormi ces derniers temps, mais loin d'être mort, ne sois pas naïf ; le temps de la crise est venu, rappelant à l'occidental moyen qu'il n'est pas à l'abri des difficultés pour survivre dans ce monde cruel qui va je ne sais où ; et qu'il le sera de moins en moins, à l'abri. Ben oui, c'est mathématique, fatal, inéluctable, emploie le terme que tu voudras... (qui a dit "enfoiré de pessimiste qui veut nous pourrir le réveillon"??). Et puis d'abord, je ne suis que fataliste.

Dans ce contexte, 2008 aura eu d'un cheveu le mérite de ne pas être l'année de la récession. Mais, point de triomphalisme, 2009 s'annonce déjà. L'oeil torve, un peu chétive et frileuse, presque sur la défensive, on la sent assez peu motivée l'année 2009... Et sans doute assez peu motivante. Et c'est pas Obama, en dépit du "Giant leap" que constitue son élection, qui va pouvoir initier le renouveau fantastique qu'attend la population mondiale au fond de son petit coeur meurtri. Barrack, il reste tributaire du contexte économique et social et n'est, mine de rien, pas (encore) président du monde et pas magicien non plus. Remarque, peut-être a-t-il des sorciers dans sa famille??



Tout ça pour dire qu'à baisser la garde, on risque d'avoir des surprises. Un peu comme tous les trucs qui ont augmenté quand on revient de vacances, l'été fini, tu vois le genre? Tel un oiseau de mauvaise augure, la gueule de bois nous guette les amis, histoire de commencer la nouvelle année en annonçant la couleur.




Alors, bon, tu me diras, carpe diem! Quitte à ne pas savoir comment les petits cochons nous mangeront (car ils nous mangeront!), autant profiter - encore - tant qu'on le peut, le temps d'un soir, pour solder une année que l'on quitte en sachant ce que l'on perd, tout en refusant de voir ce que l'on "gagne" à la place...

Allez, c'est pas tout ça, mais l'heure tourne... Va falloir aller préparer les canapés, pêcher le saumon et l'esturgeonne, trancher le foie du canard, faire pleurer la veuve Cliquot... (ou pas!)
Pour la consoler, et toi aussi j'espère, je te souhaite quand même une bonne année 2009, riche des trois principaux ingrédients : amour, gloire et beauté!!
En cadeau, un petit bond de 9 ans en arrière (comme le temps passe!) avec les Messages à caractère informatifs :




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonne Année à toi aussi poulet ! (et aux autres aussi évidemment)

Tu sais c'est inéluctable que le monde cours à sa perte... tu peux tourner ça comme tu veux dans ta p'tite tête, personne n'y pourra rien changer... alors autant l'accepter, accepter que l'humain et la pire des espèces vivantes, et essayer d'être heureux !!!