vendredi 26 septembre 2008

McCain n'a plus la frite!


Ah, ben voilà un faux pas qui va - j'espère - lui coûter cher au vieux! Suspendre sa campagne aussi près de l'échéance ressemble un peu à un jet d'éponge! Elle a bon dos la crise! Non mais des fois!

Bon, sinon, ça n'a rien à voir, mais ne t'inquiète pas, Marie-Georges, je n'oublie pas ton tag (ueule à la récré!) et ne va pas non plus croire que je me défile... Il faut juste que je remette la main sur ce bouquin dont je ne connais pas la page 123 par coeur. Je vais m'occuper de ça ce week end, j'ai un rythme assez dense en ce moment, et j'ai en plus toujours un petit passage à vide à cette époque de l'année...
Alors pas non plus trop de temps pour bloguer, et pourtant, j'en ai des sujets à aborder!

Bon, allez, je retourne à la mine, pasque personne n'est là pour abattre le boulot à ma place!...

Une petite minute solidarité : pour les gens qui ont un petit coup de blues avec cet automne qui se pointe, voici la vidéo du week end.
Qui a dit qu'une chanson, ça ne pouvait pas changer la vie? Comme dirait Fred Vargas : "Debout les morts!" Ne vous laissez pas abattre par la sinistrose ambiante... Ecoutez surtout cet accompagnement guitareux minimaliste et pourtant tellement efficace : U2, Wake up dead man.

Et un bon week-end avec ça!

@+

vendredi 19 septembre 2008

Fi des lois (l'oie fidèle)


Baguenaudant sur la toile à la recherche des dernières niouzes, je viens de tomber sur cette dépêche reprise par le site du figaro dont, je précise, je ne suis pas lecteur (hormis ponctuellement sur internet, comme présentement):

"Le maire divers-droite de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Jean-Christophe Fromantin, souhaite revoir à la baisse les engagements de sa ville en matière de logement social, en estimant que les objectifs légaux ne pourront être atteints."

C'est franchement simple la vie, je comprends vraiment pas pourquoi on se fait chi.. Je me demande comment réagirait le représentant de la maréchaussée si, pris en infraction, je lui répondais : "Ben, monsieur le gendarme, comprenez, j'arrive pas à me conformer aux réglementations légales de vitesse. C'est pourquoi je propose de revoir à la hausse les limitations, je compte bien rouler à 80 km/h en agglomération"
Mais bon, il est vrai que je ne suis qu'un citoyen lambda, je ne vois même pas pourquoi je me lance ici dans une telle comparaison, je n'y ai évidemment pas ma place... Comme disait l'excellent Georges Orwell dans La ferme des animaux : "tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres"...

Le zèle de "nos" dirigeants (je n'habite pas Neuilly, non non!) pour respecter la législation fait vraiment plaisir à voir... Comment, dans ces conditions garder espoir et confiance dans la politique et ses pliticiens? Plutôt que de me donner envie de m'engager pour défendre des idées justes et égalitaires, ce genre de constats m'écoeure de plus belle (la vie!).

Je me demande vraiment dans quel état on va retrouver la France, dans 3 ans 1/2, quand Sark&Co se seront (peut-être?) faits virer des plus hautes instances étatiques..

Allez, pour vous souhaiter un bon week end, je vous passe un p'tit bout de Rilo Kiley. Même si la chanson s'appelle Go Ahead, ce n'est en rien un encouragement à la persévérance destiné aux tristes sires évoqués plus haut!

Vous quittez le blog d'un utopiste d'Ile de France. J'espère vous revoir prochainement sur mon réseau. Bonne navigation et soyez prudents.

jeudi 18 septembre 2008

Hibouc



Non, il ne s'agit pas là d'une nouvelle espèce animale issue du cerveau malade d'un biologiste de laboratoire suite à un croisement entre un rapace nocturne et un quadrupède odorant et cornu...

L'ebook, (car c'est bien là la bonne ortographe, bien française, du reste...) est, en France, THE truc de cette rentrée.

Dans quelques semaines, vous en entendrez parler partout, et le battage publicitaire ira crescendo jusqu'aux fêtes de fin d'année. Pensez-donc! C'est qu'il faut bien vous faire avaler que c'est le dernier appareil dont vous ne pourrez désormais plus vous passer si vous souhaitez rester "à la page", du moment qu'elle est électronique! L'ebook sera LA solution à tous vos problèmes.

Le petit dernier fait ses dents? Ebook!
Votre boss vous a refusé une augmentation? Ebook!
Votre copine veut faire un break? Ebook!
La banque vous a refusé un prêt? Ebook vous dis-je!!!!

L'époque est à la dématérialisation. (Encore que, il semblerait que les mentions attribuées jusqu'alors aux bacheliers français aient été jugées insuffisamment matérielles et vont donc désormais revêtir une parure de médaille... Il faudra décidémment m'expliquer où l'on va... je m'y perds!)
Après la musique et les films, voilà désormais les livres... Vous avez tous un iPod ou un truc assimilé. Il date un peu, mais au diable la "Geek attitude", il faut aussi surveiller un peu le porte-monnaie, c'est David Pujadas qui le dit chaque soir dans la lucarne!
Aussi, comme les constructeurs du monde numérique l'ont bien compris, mais qu'ils ont malgré tout trop besoin de votre argent, ils s'empressent de créer un nouveau besoin : le livre numérique.
"C'est plus écologique : fini de jeter les livres après les avoir lu, plus besoin d'abattre des arbres à n'en plus finir : l'ebook peut stocker jusqu'à 160 bouquins et son autonomie permet d'atteindre plus de 6000 pages tournées sans le recharger. De plus, fini la charge excédentaire du papier" Non mais comme si on avait besoin de se ballader avec toute sa bibliothèque dans son sac, franchement... Personnellement, le plus souvent, je ne lis qu'un livre à la fois... Et même quand je suis dans plusieurs livre à la fois comme en ce moment (3), je n'en ai qu'un dans mon sac, les autres m'attendent sagement à la maison.
Petit intermède musical qui va bien :


Découvrez Têtes Raides!


Alors ça ne date pas d'hier, l'ebook. Le phénomène existe depuis plusieurs années outre-Atlantique. Depuis 6 mois, il est bien installé en Angleterre, et après en avoir longuement parlé ces dernières années, il débarque en France.

Et bien vous allez sans doute trouver que je suis un vieux con, du haut de mes même pas 25 ans, mais je suis contre l'ebook. Enfin, pour moi, hein, les autres peuvent bien faire ce qu'ils veulent (non, je n'ai jamais eu l'âme d'un militant, désolé).

Personnellement, j'aime les livres. Ce qu'ils peuvent contenir, mais aussi ce qu'ils sont. Le toucher velouté du papier, l'odeur parfois forte des pages d'un vieux livre acheté au marché du parc Georges Brassens. J'aime voir s'amenuiser la quantité de pages dans ma main droite et me laisser emporter, parfois à des heures avancées de la nuit, par l'appel des toutes dernières pages : "allez, encore une ou deux.... je finis mon chapitre... oh, et puis il ne reste plus grand'chose à lire pour terminer celui-ci..."

Le contact froid d'un "livre électronique" aux pages dématérialisées me laisse indifférent. Pour tourner la page? Un bouton. Unique. Toujours le même. A chaque nouvelle page.
Jamais je ne jette un livre, contrairement à l'argument mercantile sournoisement avancé plus haut. S'il m'a plus, je le garde. Des fois, je le relis. Souvent, je le conseille, le prête, et encore même le rachète pour l'offrir. Les autres, je les donne en faisant en sorte qu'ils restent "dans la boucle" au lieu de finir dans un benne.
J'aime aussi qu'on m'en prête, des livres. Savoir qu'une personne que j'estime a aimé un livre, me le recommande et me le confie est plaisant. C'est une compagnie intellectuelle qui m'accompagne dans ma lecture et me permet de penser à ladite personne au fil des pages : une sorte de communion littéraire, si vous voulez.

Un soir, dans un hôtel Ibis (je crois), j'avais découvert le concept de livre voyageur : il s'agit autrement dit de la possibilité d'emprunter un livre dans l'hôtel où vous vous trouvez et de reparti avec, du moment que vous le remettez dans la bibliothèque self service d'un autre hôtel de la chaîne une fois la lecture achevée. Le concept m'avait bien plu, même si je n'avais alors pas pu m'empêcher de remettre en doute le caractère civilisé des emprunteurs, en particulier des Français (j'avoue avoir peu foi en l'être humain).

Enfin bref, tout cet ensemble de contacts et de sensations physiques générés par les livres risquent de se perdre avec le bête téléchargement de fichier PDF sur le site de la FNAC et l'échange par e-mail de ce qui ne sera plus, au final, que de vulgaires fichiers de textes...
Car c'est ça aussi, un livre : le résultat d'un processus éditorial guidé par l'intérêt et la qualité du texte. Avec la dématérialisation, c'est la porte ouverte à tout. D'un côté, c'est plus démocratique, mais de l'autre, tout un chacun va pouvoir se prendre pour un Baudelaire en herbe, et c'est pourtant bien, des fois, de savoir garder les pieds sur terre. On voit bien ce que donne la soupe de toutes ces "nouvelles stars" de la chanson, écervelées, façonnées en 3 mois dans un château truffé de caméras et qui se prennent pour de vrais artistes... C'est enfin la porte ouverte sur le piratage, alors qu'aucune solution efficace n'a été trouvée au plan musical pour protéger les auteurs, compositeurs et interprètes dont la carrière est souvent mise en péril, on s'apprête à réserver le même sort aux écrivains... Drôle d'époque...

Dans certaines tribus indigènes, on dit qu'un viellard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. Je trouve cette métaphore plus séduisante que celle qui va nous être réservée d'ici peu : "j'ai eu un crash disc, je comprends maintenant ce qu'ont dû ressentir les Alexandrins...

Enfin, peut-être fais-je fausse route...serait-ce une wrong impression?? Let's ask Natalie Imbruglia...

jeudi 11 septembre 2008

9/11


Aujourd'hui, funeste anniversaire, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que ça ne sent toujours pas meilleur du côté Afghan...

J'espère que les enturbannés vont pas vouloir faire péter un nouveau truc pour célébrer les 7 ans des attentats new-yorkais pasqu'en ce moment, c'est les Français qu'ils ont l'air d'avoir dans le nez... Et comme j'habite presque la capitale... j'aimerais autant que possible me dispenser du moindre désagrément d'ordre terroriste! :-(

Bon, le réel objet de ce billet était surtout de virer les deux têtes d'ahuris du précédent post que je ne pouvais finalement plus souffrir, en en-tête de blog, comme ça....

Je préfère vous mettre un bon clip! Je dis pas que ça va vous changer les idées, hein, il y a aussi des immeubles qui s'écroulent... Ce n'est pas volontaire...

Springsteen au sujet d'Obama : "il parle à l'Amérique que j'imagine depuis 35 ans dans ma musique..."
Wait and see...

Ca s'appelle donc Atlantic City :

mardi 9 septembre 2008

De l'intérêt du 2e prénom...


On s'est souvent bien foutu de Georges Bush Jr... Et vous me direz : il y a de quoi! Mais présentement, je fais référence à la façon dont les Guignols, entre autres media, le mentionnent pour le distinguer de Dieu le Père : Georges "Dobeulyou" (Walker) Bush...

C'est fou ce que les Américains sont peu imaginatifs en termes de prénoms quand même, pour baptiser leur fils du même nom que leur père (à ma connaissance, ça ne se fait que du côté masculin de la famille, me trompe-je? A mes lecteurs from the USA : avez vous des exemples de filles qui s'appellent comme leur mère?).

Vous me direz, Alexandre Dumas n'était pas Américain, c'est vrai...

Or, donc, pour différencier Georges Bush de Georges Bush (en dehors de la couleur de la cravate), David Jones de David Jones et autre Michael Collins de tous les homonymes dont celui-ci est affublé (j'ai testé pour vous!), les Américains, qui forment quand même la 1ère puissance mondiale, en dépit de leurs traditions débiles, ont montré qu'ils en avaient sous la Converse All-Star en inventant le 2e prénom. Ben oui, on la leur fait pas, aux Américains!

Depuis, tout un chacun est très fier de faire apparaître ostensiblement l'initiale dudit 2e prénom, qui sur sa carte de visite, qui sur son blog... Car en effet, il n'y a que cette petite lettre de rien du tout pour vous permettre de vérifier que l'interlocuteur dont vous avez trouvé le n° sur le 411.com est bien celui que vous cherchiez à joindre! Et encore ne sommes nous pas à l'abri de la double homonymie! Homonyme II : le retour de la revanche qui contre-attaque.

Celà dit, une recherche rapide sur internet démontre que ce distingo, dans le cas de l'actuel président des Etats-Unis, n'est que peu pertinent puisque Georges Bush père s'appelle lui-même, de son nom complet, George Herbert Walker Bush. Avouez qu'il y a de quoi s'y perdre!!!

Or, des fois, quand ça les arrange, les Américains, ils oublient carrément d'en faire mention, de cet élément distinctif! Si bien que ce matin, réveillé par les infos de France Inter, j'entendais d'une oreille amusée, quoiqu'encore endormie, qu'un certain John McCain, New-Yorkais Noir et démocrate, appelle à voter pour Obama!
C'est sûr qu'avec le soutien de McCain, Obama va casser la baraque! A défaut, il aura au moins la frite! Dommage que cette info n'ait qu'un caractère anecdotique face au duel des deux candidats à la maison blanche (future résidence supplémentaire pour McCain?).
N'empêche que je me demande comment ce dernier arrive à convaincre ses supporteurs qu'il va apporter le changement, après les deux mandats républicains de Dobeulyou... Affaire à suivre!

Pour finir, je me demande si je ne vais pas devoir user du même stratagème qu'aux USA sur ma carte de visite.... Grâce à internet, j'ai découvert récemment que j'ai un homonyme, moi aussi! Alors, je m'appellerais Nicolas Martin, ou Julien Dupont (d), je ne me formaliserais pas... Mais j'avais jusque là l'impression que mon identité patronymique était assez unique en son genre... (soupir). La vie est pleine de désillusions!

vendredi 5 septembre 2008

Amy figue, mi-raisin... [Amy-fraîche]


Voilà quelques jours, une foule de spectateurs enthousiastes s'est précipitée au domaine de Saint-Cloud, en banlieue immédiate de Paris, pour assister à des prestations musicales d'artistes sur scène.

Ce public, comme souvent, venait principalement pour les deux têtes d'affiche du festival Rock en Seine, j'ai nommé R.E.M et Amy Winehouse.

Une petite note concernant R.E.M en passant : savez-vous ce que signifient ces initiales? Non? Eh bien je suis heureux de vous apprendre que ça veut dire "Rapid Eye Movement", soit en bon français "Mouvement oculaire rapide", signe caractéristique de la phase de sommeil paradoxal chez l'être humain. Le sommeil paradoxal, c'est le moment privilégié où nos rêves apparaissent et où l'on peut donc s'échapper du réel et surtout de notre quotidien triste et répétitif... C'est d'ailleurs un peu l'effet que peut également faire la musique sur certaines personnes.

Bon, c'était la petite minute culture générale, mais là n'est pas l'objet de ce billet. Je voulais m'attarder un peu sur R.E.M pour respecter l'équité du temps d'antenne, car c'est un groupe que j'aime bien, même si leur prestation à Rock en Seine, justement, semble ne pas avoir été très convaincante...

Attardons nous donc à présent sur le cas de cette jeune femme britannique répondant (ou pas, justement...) au nom d'Amy Winehouse. Cette dernière, en dépit de sa voix suave qui, à l'écoute, fait penser que sa propriétaire doit être noire (alors que en fait pas!) a, certes, un bel organe, mais fait cependant surtout parler d'elle pour ses performances à se mettre dans des états que les mots seuls peinent à qualifier.

Minable, qu'elle se met, Amy! Alcools et drogues en tout genre ne lui font pas peur, si bien qu'elle se ruine complètement et a déjà fait de le prison. (Winehouse, ça veut bien dire "maison du vin", non?). A 25 ans. Ah, et elle perd ses dents, aussi.

Bon, dans l'absolu, on pourrait s'en foutre : elle vit sa vie, je vis la mienne et les petits cochons sont bien gardés (et je vous rassure, c'est ce qui se passe, au fond, on s'en tamponne!). N'empêche que cette drôlesse, à force d'autodestruction, commençait à briller plus par son absence que par ses prestations vocales depuis quelques temps.

C'est pourquoi, ayant été annoncée à Rock en Seine, le buzz médiatique s'est acharné autour d'elle avant le festival : viendra, viendra pas? Bienvenue au PMU!
Or, les spectateurs optimistes en étaient convaincus : elle viendra! Elle doit se refaire une image! Ils n'ont donc pas hésité à claquer leurs petites économies dans le billet d'un concert putatif (attention! je ne dis pas qu'Amy est une p... je ne me permettrais pas!)
Eh bien ils ont été fort marris, les fans d'Amy! Ben oui, quoi? Pasque ses musicos, son impressario et tout le matos sont à Paris, installés, à leur poste, prêt à servir et à jouer pour faire plaisir aux fans (et aux organisateurs), ça voudrait dire qu'elle est obligée d'y être, elle aussi? "Oh et puis zut, Pete (Doherty), rhabille la gamine, remet moi donc une bouteille de Vodka et un fix d'héro tiens... On verra bien demain..."

Donc point d'Amy au concert. Résultat : les media sont encore plus acharnés après elle et les organisateurs, bien mécontents, estent en justice à son encontre! (lui intentent un procès, quoi!).
Ah bah oui, finalement, elle va p'tet apprendre que les caprices de star, ça se paie...

En fait, ils se sont trompés d'Amy, les organisateurs! C'est Amy McDonald qu'ils auraient dû inviter! Pas le même style, certes, mais je suis sûr qu'elle aurait mis bien de l'ambiance quand même! Et pour ne pas plagier la Reine du Château (j'ai déjà plagié M. Poireau avec mon titre entre crochets, point trop de plagiat ne faut!), si vous ne la connaissez pas, cette Amy, allez donc la découvrir ici!

Je terminerai donc en vous incitant à bien vérifier avec qui vous faites Amy-Amy, on n'est jamais trop prudent... (facile, je sais...)

Voilà, et pour vraiment finir, je vous poste la vidéo musicale du week end que vous attendiez tous (le week end, hein, pas la vidéo sur mon blog, je n'ai pas encore perdu le sens commun!).

Nous allons donc rester dans le domaine de l'alccol, puisque le groupe formé par ces jeunes gens, Belges de leur état, s'appelle Absynthe Minded. J'ai découvert il y a quelques mois cet extrait de leur dernier album, et j'aime bien : My heroics, part one