vendredi 29 août 2008

Are you kid-ding??


La semaine dernière; j'ai été fort déconcerté alors que j'écoutais, d'une oreille distraite, les infos radiodiffusées.

Une brève, sortie du lot, me frappai : malgré la cérémonie consommée de clôture des jios, la France venait de décrocher un nouveau titre : champion d'Europe de la Natalité, avec le seuil record de 2 enfants par femme atteint... Actuellement, la France renouvelle donc intégralement sa population. Et bien évidemment, le journaliste d'achever sa chronique par le traditionnel cocorico qui va bien...

Bon, prenons le problème au début, voulez-vous?

Qu'y a-t-il de si honorable à ce que nos concitoyens procréent autant?? Ces louanges natalistes ne sont pas sans me faire penser à la politique d'un certain gouvernement jadis installé dans une célèbre ville d'eau de l'Allier...
Alors, bon, si ledit journaliste pensait à sa retraite, effectivement, ce niveau de natalité peut, dans l'absolu, lui redonner un peu espoir : j'entendais, la semaine dernière, sur France Info que l'on comptait 4 cotisants pour 1 retraité il y a 40 ans. Il y a 20 ans, le nombre de cotisants par retraité était divisé de moitié, et si ma mémoire est bonne, aujourd'hui, on doit péniblement osciller autour d'un cotisant pour 1 retraité.

Je vais prochainement fêter (ou pas) mes 25 ans et, bien que ce sujet ne constitue pas une de mes préoccupations majeures (et pour cause!) je me suis déjà fait depuis longtemps à l'idée de ne jamais avoir de retraite, un peu comme ces caissières octogénaires que l'on trouve à Wall-Mart (le Carrouf américain) à 2h du matin pour vous ensacher vos achats (redites le vite, pour voir!).

Mais les enfants qui naissent aujourd'hui, qu'est-ce qui les attend? Je passe sur le fait que ces futurs consommateurs (c'est bien à celà que la société actuelle tend à les réduire) n'ont, bien évidemment, pas demandé à venir au monde. Mais sinon?
La pyramide des âges a muté, il s'agit plutôt aujourd'hui,d'un "entonnoir des âges". Bonjour la pression sur leurs frêles épaules! Non seulement, on ne peut pas dire que la conjoncture économique soit bien folichonne, on peut donc s'attendre à ce que ces "bouts d'chou" obtiennent majoritairement une situation précaire, mais avec quel espoir d'amélioration à moyen voire long terme? Ils vont, au mieux, péniblement arriver à cotiser pour payer des retraites en surnombre et, pour eux, ben, TINTIN! Restera plus rien quand viendra leur tour! Gageons que, dans ces conditions, des programmes télévisuels destinés à offrir du rêve aux masses populeuses comme Poubell euh, pardon... Plus belle, la vie ont encore de belles heures à défiler sur les jolis écrans plasma achetés à crédit!

Alors qu'y a-til de si enviable a multiplier les rejetons? Les parents eux-mêmes sont victimes de l'économie et n'ont d'yeux que pour leur sacro-saint "pouvoir d'achat", baromètre du bonheur des temps modernes dans une société de consommation. Pis encore, ils sont bien obligés de s'endetter pour les faire, ces gamins... Combien observe-t-on de jeunes couples qui, dès que leur premier enfant pointe le bout de son nez, filent acheter un MONOSPACE (au passage fort peu gourmand en carburant, cela va de soi)? C'est qu'il en faut de la place, pour stocker tout le bordel qui doit absolument accompagner "Bébé" (il s'agit du morveux, vous l'aurez compris) dans ses moindres déplacements : le lit parapluie, le maxi-cosi, la palette de biberons, le 30 tonnes de couches, sans même parler des jouets...
Heureusement qu'il y a des banques, pour pouvoir acheter une maison ou un appartment plus grand (à prix d'or, dans des endroits comme Paris), pour payer l'orthophoniste, les 7 années d'études moyennes....

Petit intermède détente sur le même thème, vu par François Pérusse dans les 2 minutes du peuple:
http://www.mediafire.com/?e28g2hx1mbs
(à télécharger... j'ai pas réussi à l'"embedder")

Résultat, en plus de passer leur temps à ramasser les jouets de leur progéniture, faire leur devoirs, se taper des tonnes de lessives et du repassage-en-veux-tu-en-voilà, à devoir supporter les incessants "c'est quand qu'on arrive?", changer des tonnes de couches qui sont une catastrophe pour l'environnement, les heureux parents doivent se serrer la ceinture pour arriver à la fin du mois. Au revoir les petis week ends à l'improviste (il faudrait une nounou...), les voyages à l'autre bout du monde (bien trop cher avec ce train de vie!), les soirées jusqu'à pas d'heure...

J'entends déjà mes détracteurs me dire : "en fait, tu es un monstre d'égoïsme qui refuse le moindre élément pouvant entraver ta liberté!". Bon, ne soyons pas faux-cul, il y a un peu de ça. Mais je vous retourne la question, au vu des éléments sus-cités : est ce que balancer un enfant dans ce monde, alors qu'il n'a rien demandé à personne, afin de concrétiser son propre idéal de projet familial ce n'est pas, AUSSI, de l'égoïsme? Il faut en avoir de la volonté, mine de crayon, pour accepter de prendre suffisamment sur soi afin d'éviter de faire des malheureux, d'accepter de se voir viellir tout seuls comme un couple de vieux cons que l'on devient forcément (c'est le processus naturel!)

Alors ne mélangeons pas tout! N'allez pas m'accuser de ne pas aimer les mômes! C'est vrai que je ne trouve aucun intérêt aux nouveaux-nés qui sont tout frippés et rougeauds, gardent leurs yeux fermés le plus clair du temps tandis que leur bouche est, au contraire, quasiment ouverte en continu pour se nourrir ou vagir à plein volume. Malgré ces considérations pourtant flagrantes, ils réussissent l'exploit de ravir (surtout les femmes) et de faire se propager sur les visages alentours un air d'admiration béate. Franchement, et de façon tout à fait honnête et objective, il n'y a quand même pas lieu d'être à ce point admiratif, si? Pourtant, dès qu'ils grandissent un peu tous ces désagréments s'estompent progressivement. J'ai personnellement plein de neveux que j'adore (tiens, Yibus, tu es là?), mais il ne me viendrait absolument pas à l'idée de me mettre, moi aussi, à procréer. La seule alternative valable, selon moi, est l'adoption, que je trouve tout à fait louable. Malheureusement, devant le parcours du combattant que représente cette solution, beucoup de couples (j'entends : ceux qui ont le choix), optent pour la solution de facilité... Y'a encore pas mal de boulot sur ce dossier les gars...


J'ai lu il y a quelques mois le livre No Kid de Corinne Maier, représenté plus haut, au sous-titre ne laissant aucune place au doute sur le sujet traité. Je l'ai personnellement trouvé excellent. Très cynique, certes, c'est aussi pour ça qu'il est excellent, mais également très franc, sans détour et sans cette éternelle auto-censure des gens bien-pensant ou (trop) bien élevés.

Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que cette mère de 2 enfants sait d'abord de quoi elle parle, pour l'avoir vécu, mais surtout ose, selon ses propres termes, faire son coming-out de mère! Son texte sera qualifié d'odieux et de choquant par la ligue catholique pétainsite, mais moi, je trouve que tout le monde devrait le lire, quelles que puissent être les convictions de chacun, au moins pour avoir un son de cloche original, trop rarement entendu, et qui vous dit surtout : Réfléchissez bien à ce que vous allez faire avant de le faire, après ce sera trop tard.

Et pour finir ce billet, plutôt que de vous passer un extrait de Tanguy, d'Etienne Chatiliez, j'ai préféré un sketch de l'excellente Florence Foresti :

Vampire time!

Comme le week end approche, je ne résiste pas à l'envie de vous passer un peu de Vampire Weekends. Je connaissais déjà les performances accoustiques de ces p'tits gars depuis un moment, je viens de découvrir leur clip... J'adôoore!

Il ne vous reste plus qu'à vous le passer en boucle samedi-dimanche!

Merci qui??

Misogynie à part....



Découvrez Georges Brassens!



Hier soir, à la télé, j'ai revu Tango, de Patrice Leconte...
Datant de 1993, et hormis l'impact du temps sur les acteurs (notamment feu Philippe Noiret), ce film n'a pas vieilli et garde tout son intérêt encore 15 ans après sa sortie. Il faut dire que le sujet est intemporel (les relations hommes femmes), ça aide.
On y suit donc les tribulations de trois hommes en route pour aller tuer la femme de l'un d'eux. Une sorte de road-movie prétexte à des échanges de réflexions et de répliques assez succulentes, pas exactement misogynes (tous avouent aimer les femmes) mais pour le moins cinglantes à leur égard.

Un film de vieux garçons, diront certaines... Je préfère les laisser dire!

Si Georges s'est tu, je vous ferais bien écouter une autre de ses chansons, interprétée ici par Maxime le Forestier, et qu'il doit être assez jouissif, pour un homme, de savoir jouer à la guitare... Je vais d'ailleurs me mettre à la potasser derechef !

Allez, un bon week end à toutes et à tous!

jeudi 28 août 2008

Info, un faux......


Il ya a deux semaines, c'est la mort dans l'âme que j'envoyais un e-mail à Francine, à la rédaction de Charlie Hebdo, pour l'informer de mon souhait de suspendre mon abonnement.... Eh oui, la mort dans l'âme, car après six ans et demi de lecture fidèle et assidue (dont 6 ans d'abonnement), je m'y étais attaché à Charlie! Alors, me direz-vous, pourquoi me désabonnner?
Eh bien je dois avouer - un peu honteux que je suis - que je n'ai pas le temps (ou, si vous voulez, que je ne PRENDS pas le temps) de lire la presse quotidienne. Il est vrai que les quelques fois où j'achète Libé, par exemple, je conserve le journal pas loin d'une semaine, n'ayant pas réussi à lire tous les articles qui retiennent mon attention. L'acheter quotidiennement dans ces conditions, je vous laisse imaginer...

C'est pourquoi je trouve le rythme hebdo confortable, puisqu'il me laisse le temps de lire le journal de A à Z.

Cela dit, il faut reconnaître que la seule lecture d'un hebdo est insuffisante pour une info la plus objective et complète possible, surtout quand cet hebdo est orienté et satirique, je vous l'accorde. De plus, ces derniers mois, je me suis un peu lassé du style et de la forme de Charlie, toujours un peu prévisibles... J'ai donc décidé de prendre mes distances tout en me promettant de passer l'acheter de temps en temps en kiosque, histoire de poursuivre notre relation mais en ne gardant que les bons côtés, sans avoir à supporter les chaussettes sâles qui trainent, et j'en passe...

Non non, vous ne rêvez pas, j'en parle bien comme d'une ex-copine, que voulez-vous?! Le temps a fait son oeuvre...

Histoire de prendre même un peu plus de distance, j'ai décidé de remplacer cet abonnement "charliesque" par la lecture de Courrier international, ou du Monde diplomatique, je n'ai pas encore tranché, mais quelque chose qui me donne un peu de recul face à l'info télé pré-mâchée et surtout, très franco-française.

Enfin, ce matin, je découvre non sans une certaine déception l'acte revenchard et, somme toute, assez petit, de Siné, viré de la rédac de Charlie voilà quelques semaines en raison de propos douteux sur lesquels Val ne voulait laisser planer aucune ambiguité (et c'est tout à son honneur): le lancement de Siné Hebdo, qui est prévu pour le 10 septembre.



Du coup, c'est balo, je me dis que Francine va croire que j'ai plaqué Charlie à cause du départ de Siné, alors que c'est tout à fait indépendant! Je trouvais ce personnage assez grossier quoique franc et direct dans sa "zone" dans les pages de Charlie (le sous titre de Siné Hebdo étant d'ailleurs : Le journal mal élevé). Le seul truc qui m'y amusait franchement, c'était sa revue de presse relative aux chasseurs victimes d'accidents de chasse (certains même abattus par leur chien qui avait marché sur la gachette du fusil posé à terre!).

Enfin, bon, vous l'avez compris, je n'irai pas jusqu'à aller lire assidûment Siné Hebdo, qui d'ailleurs, n'est pas forcément voué à avoir une longue vie, mais peut être tout simplemennt à fair chier Val et son équipe pendant quelques semaines. Je regarderai quand même le premier numéro, pour savoir de quoi il retourne. Soit dit en passant, le père Siné aurait bien mérité sa retraite, à son âge (80 ans!)... Je ne sais juste pas si les dessinateurs de presse la prennent, leur retraite...

Sinon, et pour finir, c'est marrant, je sais pas si vous avez remarqué comme les jios sont bénéfiques à la sécurité nucléaire... Après les nombreuses fuites décelées en juillet à la centrale du Tricastin, pendant les jios, rien, que dalle! Juste quelques fuites de médailles, prévues pour la France par ces intellectuels de journalistes sportifs, vers les sportifs étrangers et principalement chinois... mais côté nucléaire, plus rien!

Et depuis quelques jours, voilà que ça refuit dans la Drôme! Moi qui ne suis pas un grand fan de jios, je préférerais quand même qu'ils durent toute l'année si ça peut nous éviter de nous faire irradier! A non, pardon, il paraît qu'en dépit des fuites, pourtant parfois importantes, les populations ne courent aucun risques... On va aller leur dire, en banlieue de Tchernobyl, que leurs cancers ne sont que des conséquences placebo de l'explosion de la centrale....

Allez, pour (ne pas) oublier qu'on va tous crever, voilà l'extrait musical du jour : Colin Hay est triste, Maggie, son amour d'enfance, s'est suicidée... C'est pas cool pour lui, n'empêche que ça lui a inspiré une belle chanson. Il s'en serait sans doute bien passé de celle là....


mardi 26 août 2008

Il bouge encore!...


Oui, oui, je suis toujours en vie, mais avec plein de courbatures partout, et une fatigue certaine... Je viens de me faire un week-end déménagement, ce qui explique un certain mutisme de ma part ces derniers jours sur ce blog... Donc là, je suis encore un peu crevé, mais je termine de récupérer (on se fait vieux...) et je reviens en force d'ici un jour ou deux...
Sinon, comme la rentrée approche pour les derniers irréductibles vacanciers, et qu'il va bien falloir se résigner à dire : "à l'année prochaine" aux apéros-rosé et aux parties de pétanque, voici un petit clip destiné à vous rappeler tout le vin avalé cet été : Summer wine, chanson de Nancy Sinatra intérprétée ici par la fort jolie Andrea Corr et son "irish condisciple" Bono, qui sortait manifestement d'une sieste, ou d'une cuite, justement...

Allez, je vous laisse écouter!

mardi 19 août 2008

La flemme olympique...

Mouais.... bof, un p'tit peu...

Enfin, tout ça pour dire que le retour du week end du 15 août se fait en petite forme, je sais pas si c'est la feuille d'imposition trouvée dans ma boîte aux lettres ou bien encore la perspective de la rentrée scolaire qui approche... Je ne suis plus concerné depuis plusieurs années maintenant (par la rentrée, pasque les impôts, c'est que le début!), mais cette période de l'année m'a tellement déprimé tout au long de ma scolarité qu'il va me falloir encore un peu de temps avant de m'en défaire... Je compatis avec tous ceux qui doivent douloureusement reprendre le chemin des leçons, des profs des exercices et des contrôles...

Et puis y'en a que pour les jios en ce moment, on dirait que la terre s'est arrêtée de tourner... Encore heureux que les Russes avaient prévu le coup et nous sortent un peu de la monotonie du palmarès des médailles, mais la crise russo-géorgienne n'en arrive pas pour autant à faire les gros titres des JT, sans doute n'est-ce pas assez juteux.

Enfin, tout ça pour dire que, ben justement, j'ai pas grand commentaire à faire. Mieux vaut alors me taire et laisser faire Elvis! Pas le king, non, çui là s'appelle Perkins. Mais l'est bien aussi, écoutez donc (Toute ressemblance avec un John Lennon connu ne serait que purement fortuite): While you were sleeping.

mercredi 13 août 2008

Pékin-posture


Aaaaah! Enfin du "scandale"!

On n'attendait que ça à l'occasion de ces jios organisés par ce pays qui bafoue allègrement les droits de l'Homme et la liberté de la presse (entre autres...) j'ai nommé : la Chine (quelqu'un n'était pas encore au courant?). Comme ça, maintenant, on peut encore plus dire au CIO : "Vous voyez qu'il fallait pas les faire à Pékin, on vous l'avait pourtant bien dit par Robert Menard interposé! Les Chinois sont des salauds"

Les larmes de Laure Manaudou nous avaient bien aidé à ronger notre frein un moment, mais ça faisait quand même un peu juste... Pensez-donc : un tel événement hissé au rang de fête nationale faisant vibrer à l'unisson (alunissons!) un milliard de Chinois! Il fallait du lourd, un scandale qui soit à la hauteur! Car, oui, le gouvernement de Pékin voudrait nous faire croire que les Chinois vivent ces jios à l'UNANIMITE ! Même les millions de paysans qui survivent tant bien que mal dans les campagnes, et qui n'ont jamais vu Pékin, passent en ce moment toutes leurs journées les yeux rivés sur leur petit écran dans un grand élan patriotique...

Du moins le feraient-ils (peut-être), s'ils avaient la télé, le temps et, au fond, le réel intérêt. Et ils auraient bien raison, car il paraît qu'on en voit plus à la télé que dans la réalité!
En effet, France info relaye ici le détail de l'imposture qu'a constituée la cérémonie d'ouverture des jios. Après avoir été le peuple qui inventa les feux d'artifices, les Chinois deviennent le peuple qui invente les premiers feux d'artifices de synthèse (feux d'artificiel!) mais néanmoins homologués par le CIO... La quasi-totalité des "pas de géant" pyrotechniques traversant Pékin auraient été pré-produits depuis plus d'un an dans des studios d'effets spéciaux, tout spécialement pour la retransmission télé...

De même, la petite sino-cantatrice aurait poussé la chansonnette en playback, ce qui est quand même assez peu éthique, surtout quand on a 6 ans et qu'on est une grande fille! On ne doit pas avoir peur d'oublier les paroles devant des centaines de milliers de (télé)spectateurs!
Non, là je fais du mauvais esprit... Mais cette playbackeuse aurait été choisie pour sa jolie bouille, tandis que la vraie chanteuse (sa soeur, si j'ai bien compris), en dépit de son bel organe vocal, n'aurait pas été jugée assez télégénique car trop joufflue. Eh oui, la Chine aussi compte son lot d'obèses...

Et le code de déontologie des organisateurs de cérémonies d'ouverture de jios alors? Il sert à quoi si c'est pour que la Chine en bafoue les principes de la sorte, hein?
Ben oui, ben oui... Ca vous étonne vous, au fond?? Relisez bien le début de mon premier paragraphe... Pourquoi paraître surpris dans ces conditions?

Bon, allez, assez d'hypocrisie olympique! Pour revenir à des choses plus agréables (en tous cas pour moi, c'est mon blog après tout!) ce grand spectacle que je n'ai pas vu (eh oui, y'en a qui bossent) m'a rappelé les fantastiques concerts de Jean-Michel Jarre, qui utilisait, à la grande époque, force feux d'artifices, harpe laser, figurants et j'en passe.

Me vient alors l'envie de vous passez une des grandes découvertes musicales de mon enfance. Lors d'un de ces fameux concerts télé-diffusé depuis le Champ de Mars, Jean-Michel accompagnait alors le guitariste Patrick Rondat (ici en solo, bien qu'accompagné de son inséparable look) pour une reprise de L'été, de Vivaldi..... à la guitare électrique!
Un must!
Allez, je vous laisse en vous souhaitant un bon - long - week end!


lundi 11 août 2008

Bout d'isthme.


Dans la famille Lama, je préfère Dalaï à Serge.

Je trouve le premier beaucoup moins grande gueule que le second. Paradoxalement, il y a quand même beaucoup plus de gens pour aller écouter le premier. Comme quoi! (Photo O. Adam)

N'empêche, je trouve un autre truc paradoxal, mais vraiment. Tant qu'on y est, je vous le confie. Voilà : bien qu'ayant reçu une éducation chrétienne (catholique pour être précis), moyennement pratiquante, mais quand même un peu, je n'arrive pas à comprendre tous les "fidèles" qui se rassemblent derrière l'homme en blanc à chaque édition des Journées Mondiales pour la Jeunesse (JMJ). Je comprends juste pas, là, comme diraient nos amis Québecois. Personnellement, le pape ne m'inspire rien! En tous cas, rien de positif (bon, je l'avoue, il m'inspire quand même une légère aversion...), mais a fortiori, rien de spirituel!

En revanche, quand je vois Dalaï, il en va tout autrement. J'ai une profonde sympathie pour ce personnage au sourire et aux lunettes si caractéristiques. Je vous vois venir, vous allez m'accuser de suivre la mode pro-bouddhiste (ou bien dit-on bouddhique?)! Pas du tout! Je ne suis pas aussi influençable et crédible que Richard Geere ou Sophie Marceau!

Je ne suis pas près d'avaler leurs théorie fumeuses selon lesquelles Dalaï serait la réincarnation de Bouddha, ça non, on ne me le fera pas avaler!

Sans être un scientifique pur et dur, j'essaie quand même de rester cartésien. En vertu de quoi peut-on annoncer des trucs pareils, je vous le demande? D'ailleurs, je trouve que toutes les religions se valent, sur ce plan... (vous comprendrez par conséquent que je suis loin d'être un con vaincu!).

Cependant, pour en revenir à Dalaï, puisque c'est bien de lui qu'il s'agit, je trouve qu'une réelle spiritualité émane de sa personne. C'est sans doute à cause de cette humilité qui est sienne : point de papamobile aux vitres pare-balles. Il est un guide spirituel et il assume en créant un vrai contact avec son public, ou plutôt devrais-je dire "ses fidèles".
Et puis cette attitude aussi : toujours à s'incliner respectueusement pour saluer son moindre interlocuteur, alors qu'il faut faire le baise-main aux évêques! (et donc, par extension, j'imagine, au pape - je ne sais pas, je n'ai jamais rencontré de pape...)

Je trouve qu'il y a une vraie différence de mentalité, de hiérarchie, bref, de rapports humains.

Et vous alors? Nan, pasque vous me laissez parler là, mais j'aimerais bien avoir votre ressenti, pour savoir s'il n'y a que moi qui le vis comme ça...

Et pour finir, en restant dans le domaine, une petite page culturelle. Allez donc voir le site d'Olivier Adam (pas l'écrivain!), un de mes anciens profs, de quand j'étudiais la photo. Il rencontre régulièrement Dalaï (le Grand Précieux, pour les intimes!) étant lui même bouddhiste et un peu un de ses photographes officiels. Il couvre donc sa venue en France en ce moment. Surtout ne manquez pas ses photos des temples d'Angkor! Depuis des années je suis fasciné par ces gigantesques sourires de pierre, pleins de sérénité eux-aussi....


samedi 9 août 2008

De l'incroyable pouvoir du fromage râpé.



Il faut bien le reconnaître, ces derniers jours, la météo n'a pas été super propice aux activités de plein air. Vous me direz : "Je m'en fous, mes vacances sont finies et je passe mes journées au boulot" et vous aurez bien raison! Moi, c'est pareil!

Cependant, il faut bien penser un peu à nos chères têtes blondes*! Je dis "nos", bon, personnellement j'en ai pas, mais, le temps d'un instant -un seul-, je me mets à votre place dans un élan de solidarité désintéressée!

Deux cas de figure se présentent à notre examen attentif :

1. Vos gamins sont en colo et ne vous reviendront que la rentrée approchante, ou encore passent-ils leurs journées dans un centre aéré. Ils ne rentrent dans ce cas qu'au soir venu, légitimement exténués par des heures passées à se courrir les uns derrière les autres , qui pour jouer à chat, qui pour tirer les nattes de la voisine, et j'en passe...

2. Vos gamins sont chez vous, et comme ils sont trop petits pour être autonomes, vous devez aussi rester à la maison pour vous en occuper....

Et c'est là que le coup du fromage râpé vient vous sauver la mise, vous permettant de les occuper.... à peu près 2 minutes (le tout étant de changer souvent d'activités pour éviter que l'ennui ne pointe son nez).

Assurez-leur donc que vous aller faire un tour de magie avec un peu de fromage râpé, une assiette et un four micro-ondes. Vos chères têtes blondes* sont théoriquement familières de tous ces ustensiles usuels, anticipant alors le résultat d'une quelconque combinaison de ces différents éléments... Eh bien vous allez pouvoir (re)gagner leur estime en leur affirmant pouvoir faire fondre le fromage en pointillés! Si si!!

Répandez-donc une étroite ligne de fromage râpé au milieu de l'assiette, sur toute sa largeur**, et enfournez au micro-ondes une quinzaine de secondes à mi-puissance après avoir pris soin de retirer le plateau tournant (ou de désactiver la fonction cuisson tournante).

"Ding" : "Tadaaam!" Et là , ô stupeur, vous devez théoriquement ressortir une assiette comme celle que vous voyez en photo ci-dessus devant les marmots éberlués. J'ai testé pour vous, ça marche (sans les marmots, je vous l'ai déjà dit, j'n'en ai point!)! Le fromage est alternativement pas fondu - fondu - pas fondu - fondu - pas fondu! Incroyable non!

L'avantage, c'est que quand vos enfants grandiront (l'adolescence étant, paraît-il, un âge turbulent), vous pourrez les calmer d'autant plus en leur soumettant la même expérience et en leur demandant d'en déduire la vitesse de la lumière! Mais là, c'est un peu plus technique, je vous laisse en juger ici :

Pour finir cette chronique fromagère, je citerai ma collègue Pyrrha-na : A plus qu'y a de gruyère, à plus qu'y a de trous ; à plus qu'y a de trous, à moins qu'y a de gruyère ; donc à plus qu'y a de gruyère, à moins qu'y a de gruyère. CQFD.

---"C'était vraiment très intéressant!"---

*Vous avez remarqué comme on se sent obligé de mettre l'épithète "chères" dès que l'on parle des têtes blondes? Est-ce vraiment justifié, au fond??

**Si votre assiette est ronde, alors largeur = hauteur = diamètre, prenez donc le terme qui vous convient, je les brade!

J'veux du soleil!

Allez, pour oublier que Paris-plage sous la grisaille, c'est encore moins bien que le reste du temps, filons un peu au soleil avec Joseph Arthur qui nous chante "In the Sun"!

vendredi 8 août 2008

La science selon Karl Marx...


Il y a quelques jours, de retour chez moi, harassé après une journée à la mine, je retrouvai ma Mie qui attendait vaguement mon retour, allongée sur le canapé, absorbée par sa lecture.

Ayant la bonne idée d'être en vacances, ma Mie, donc, était allée faire quelques emplettes chez un célèbre libraire de la rive gauche parisienne, et parcourait avec un intérêt non dissimulé un petit livre blanc... J'en distinguai brièvement le titre, répété par quatre fois sur la première de couverture : Kokologie.

L'orthographe me laissa perplexe : il ne pouvait s'agir d'une nouvelle fantaisie de la part de Brigitte Fontaine, plutôt orientée Kéké... Sans doute alors était-ce une étude relative à l'état actuel de déliquescence du parti communiste. L'orthographe de "Coco" ayant été modifiée pour faire office d'attrape-l'oeil....

Eh bien croyez-moi, croyez moi pas, il n'en était rien!
Que nenni, point de Coco!

Kokologie vient en fait du japonais et signifie "étude de l'esprit" ou "étude des sentiments", c'est à vous de voir...

Pour aller droit au but, il s'agit en fait d'une série de jeux/tests psychologiques qui ne disent pas leur nom. En effet, ils se présentent tous sous des formes tout à fait anodines et, le plus souvent, vraiment ludiques.
Ici il s'agit de s'imaginer sur un chameau dans le désert, là de dessiner le parcours de montagnes russes de ses rêves... Chaque approche est pour le moins discrète... Du coup, on est surpris de découvrir ce que chaque petit test nous apprend sur nous même, tant la mise en conditions psychologiques semble, à première vue, éloignée du sujet réellement traité.

Sans doute, tout ceci n'est pas très clair au vu de mes médiocres explications, mais ce petit bouquin se révèle vraiment étonnant et très amusant pour se découvrir, mais aussi pour découvrir nos proches et les sentiments que nous éprouvons à leur égard, parfois même inconsciemment. Le livre est organisé de telle sorte que l'on peut faire les tests seul, à plusieurs, de façon alternée ou simultanée sans être au courant des réponses. Idéal pour s'y adonner avec ses amis, son conjoint, ou sa famille...
Aussi rigide et insensible que l'on puisse être, la lecture de Kokologie ne laisse pas indifférent et induit inévitablement une certaine introspection et une remise en question suite aux conclusions des tests, qui semblent parfois complètement délirantes, voire ubuesques. Pourtant, à y regarder de plus près, pas tant que ça...
Contrairement à nombre de tests futiles emplissant les magazines féminins et n'aboutissant finalement qu'à "mettre les gens dans des cases" (au passage, c'est super naze...), Kokologie vous garantit un moment de détente, de surprises, d'amusement et de découvertes, le tout pour un prix très abordable, de l'ordre de 6,5€! N'hésitez plus, fonçez l'acheter!
Pour finir, revenons en aux Kékés avec cette vidéo incroyable de Brigitte Fontaine invitée au 20h:

Cérémonie d'ouverture...


Une fois n'est pas costume, allez, je me lance!

Il est 13h24 à Paris, ce qui me laisse environ 1 heure pour ma cérémonie d'ouverture de blog, avant que tout le monde ne zappe vers la cérémonie pékinoise aux 10 000 athlètes (quand même!)

Or, donc, le voilà, mon premier pied sur la toile. Je l'avais dit lors de mes bonnes résolutions, il y a deux ou trois ans, donc me voilà. Mieux vaut tard, comme on dit.... ...Ou pas!
Il faut dire que j'avais un peu mauvaise conscience à aller batifoler dans les blogs des autres en y laissant mes petits commentaires sans leur offrir de porte publique ouverte en retour.

Et puis, aujourd'hui, un vendredi, le 08/08/08, n'est-ce pas un bon jour pour commencer une nouvelle "aventure"? Ma foi, à vrai dire, je n'en sais rien, mais il faut bien commencer.

J'ai pourtant longtemps décrié nombre de bloggeurs en raison de la vacuité de la fenêtre qu'ils tenaient absolument à offrir sur leur monde... Mais force est de constater que, depuis plusieurs mois que je fréquente -à distance- la blogosphère, j'ai découvert quelques perles qui, loin des déchets inévitables, m'informent, me détendent et me font rire au quotidien.

Internet étant avant tout un moyen d'échange, pas forcément consumériste, j'ai donc voulu avoir, moi aussi, un espace où pousser mes coups de gueule (on me dit bougon), mais surtout où faire part de mes découvertes (bouquins, musique, BD, films, blogs, etc.) à qui voudra bien me lire... Pour finir cette première sur une note de découverte (en tous cas pour certains, j'espère) avant de vous laisser baguenauder télévisuellement vers Beijing 2008, voici une petite vidéo d'un titre que j'écoute en ce moment. C'est Moriarty, et ça s'appelle Jimmy...