vendredi 28 novembre 2008

Flash intox


Depuis lundi dernier, la société K&B qui distribue les fameuses poupées vaudou (comment on accorde ça?) à l'effigie de Nicolas S. et Ségolène R. croule sous les appels téléphoniques (64898 pour être exact, soit [(130000/2)-102].
L'objet de cette marée de requêtes?? Des personnes, qui ont toutes souhaité garder l'anonymat, aimeraient voir l'offre de la société K&B s'étendre à une nouvelle poupée vaudou à l'effigie de Martine A. Les 64898 interlocuteurs des standardistes de K&B ont reconnu n'être pas encore clients, mais ont promis de le devenir dès qu'un tel produit sera proposé. Nul doute que face à un tel engouement, K&B - et sans doute d'autres société concurrentes - vont s'empresser de donner suite à un tel plébiscite!

Lajoie au coeur et le désir... ailleurs


Le post de Mademoiselle Pyrrha-Na sur "le lourd" n'a pas été sans me faire penser au tristement célèbre Francis H, notamment dans sa description du gars d'un âge certain aux lunettes à verres auto-teintantes qui restent toujours teintées, quelles que soient les conditions de lumière... bref : le bon profil de psychopathe!


Eh bien une nouvelle donnée dans mon équation est venue faire écho à ce post, quand mon copain canadien m'a parlé d'un de ses concitoyens qui fait des vidéos débiles sur internet. Jon Lajoie qu'il s'appelle (pas mon pote, l'autre!)


Je vous propose donc LA vidéo ultime pour vous faire un look de psychopathe en une leçon. Et ne me dites pas que vous vous en foutez! Le 31 décembre arrive à grands pas, et vous n'arriverez pas à échapper au réveillon déguisé. Vous ne saviez pas en quoi vous déguiser? Le costume de l'Homme abeille des Simpsons n'était déjà plus disponible? Eh oui, il y a des gens organisés et prévoyants!




Sinon, ça n'a rien à voir, mais pour ceux à qui ça aurait échappé, malgré la médiatisation de ces derniers jours, Noir Désir renait de ses cendres... Voilà le premier titre post-pénitenciaire de Bertrand Cantat. Il paraît que ce retour divise les fans et, plus généralement, le public. Personnellement je n'y vois rien de vraiment choquant... Sa vie continue et ce n'est pas un mutisme musical qui fera revenir Marie Trintignant. Alors moi je dis que, s'il a de l'inspiration le Cantat, bah, qu'il sorte des chansons! Moi j'aime bien Noir Déz'!

jeudi 27 novembre 2008

Clara et moi...


Hier soir, j'ai cédé aux sirènes de la pub, et j'ai regardé un épisode de la série Clara Sheller, sur France 2.
Il faut dire que la bande annonce diffusée ces dernières semaines était assez raccoleuse... et la distribution, disons... intéressante (je parle essentiellement de Zoé Félix là, pour ceux qui n'avaient pas compris).

Je n'avais absolument pas vu la saison 1 (où ladite Clara était incarnée par la non moins charmante Mélanie Doutey), et n'ai donc pas été pertubré par le casting apparemment entièrement revu de cette mini-série.
Bon, force est de constater que ça n'a rien de transcendant : le scénario n'est ni subtile ni même fin, et l'enchainement des événements est somme toute assez prévisible.

Il y a, de plus, quelques incongruités, comme ce mec célibataire (le voisin gay) qui vit tout seul dans un appart de malade en plein Paris... Je veux bien qu'il bosse à la défense et qu'il soit donc, peut-être, un golden boy, mais quand même! Ca se finance pas tout seul un appart' comme celui là! A moins qu'il ne s'agisse d'un fils à papa, mais, je vous l'ai dit, faute de saison 1, il me manque l'historique des personnages.

Ca se laisse néanmoins regarder..... quand on a le choix entre ça, une corvée de vaisselle ou même des pages d'écriture (oui, j'en ai aussi, moi...), on opte facilement pour Clara Sheller. C'est un peu un Plus belle la vie pour parisiens trentenaires... ça doit être facile de s'identifier... Personnellement, je ne l'ai pas fait, car j'ai encore quelques années devant moi avant d'aborder la trentaine, heureusement!

Sinon, j'ai surtout bien aimé la bande originale : les accompagnements sonores sont, globalement, bien trouvés. Notamment Dans la Merco-Benz, du gars Biolay, qui me rappelle plein de bons souvenirs que je n'étalerai pas ici car ils sont par trop personnels. Mais je vais quand même me faire le plaisir de vous passser cette vidéo, car le clip présente un gros intérêt : la jolie Julie Gayet qui n'y est point avare de ses charmes et de ses formes (j'essaie de faire augmenter l'audience de mon blog auprès d'un public masculin!). Souvenez vous, on avait déjà pu la voir, entre autres, dans Clara et moi...

Ben oui, c'est le serpent qui se mord la queue décidémment! Allez, on embarque :


mercredi 26 novembre 2008

De l'existence du père Naouelle

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Et bien ça y est! Depuis hier, on a passé le cap fatidique du "moins d'un mois avant Naouelle"...
Et vous n'avez toujours pas vos idées de cadeaux...
Normal!

Si ça peut vous rassurer, je suis comme vous. A la différence que je ne vais pas trop me casser la tête, parce que Naouelle, c'est plus trop ce que c'était, et que je ne sais même pas trop avec qui ni où je serai (au cas où je sois quelque part avec quelqu'un, ce qui n'est pas encore gagné!).

Pis en plus, c'est la crise! Vous aussi, ça vous arrive sans doute les fins de mois difficiles (qui arrivent d'ailleurs parfois tôt dans le mois!), non? Rassurez moi, dites moi que je suis pas le seul!?!

Heureusement, il existe une solution qui rend flou (euh, renfloue) : j'ai nommé : "Qui veut gagner de l'argent en masse". Vous connaissez peut-être déjà, moi j'ai découvert il y a seulement deux jours. Gad et Olivier parodient Jean-Pierre Foucault au festival d'humour de Montréal. Et ça fait du bien à la tête! J'espère que ça vous fera rigoler. Au départ, je voulais faire un post ciné, mais j'ai pas encore vu le film dont je voulais vous parler... Peut -être demain? Aller, je vous laisse apprécier, tabernak!

vendredi 21 novembre 2008

Beau joli


Vous le savez peut-être, depuis hier, le beaujo nouvo est arrivado...

J'accorde assez peu d'importance à cet évènement, en tant que tel, si ce n'est qu'il coïncide chaque année avec une petite réception fort sympathique dans mon ancienne école, du temps ou je faisais de la photo.

Les lauréats de l'examen de juin y sont récompensés, les travaux des étudiants et diplomés projetés et exposés, le tout autour d'un petit verre... C'est l'occasion de revoir les vieilles bignolles et de raconter 27 fois la même chose à des gens qu'on ne voit guère plus d'une fois par an... (alors, qu'est-ce tu deviens??). Mais, bon, ça n'empêche que c'est pas désagréable.

Du coup, transition : en parlant de projections, et plutôt que de trop s'attarder sur le beaujolais (ceux qui ont envie de trouver un goût de banane à leur breuvage n'ont qu'à commander un jus de banane!), je recommande aux plus parisiens d'entre vous le festival du cinéma québecois qui va se dérouler à Paris du 26 novembre au 2 décembre 2008.

Avant de partir m'exiler dans ma Lorraine natale le temps d'un week end, je vous propose la pub du festival pour vous occuper un peu :



Bon, allez, et puis pour faire tourner en boucle ce week-end, voici un morceau des Kings Of Leon : Fans

mardi 18 novembre 2008

Kiss and drive...


Le Nebraska, un nouvel Eldorado??

On peut le conclure en tous cas, si l'on en croit l'affluence de parents venus de tous le pays dans cet état, heureusement central, des Etats-Unis d'Amérique.

La raison?? Ce n'est pas seulement parce qu'il y fait bon vivre, quoi qu'en disent les panneaux! Une loi vient surtout d'être votée pour réduire le nombre d'avortements...

Car oui, tu l'auras compris, lecteur, le gouverneur du Nebraska est républicain, progressiste, et tout le tintouin. Donc, la bonne solution qu'ils ont trouvée, au Nebraska, pour limiter les avortements, c'est de légaliser l'abandon des bébés!
Des bébés, que dis-je? Des enfants! En effet, aucune limite d'âge n'a pour l'instant été stipulée dans l'article de loi.
Si bien qu'en quelques jours, près d'une quarantaine d'enfants de tout le pays se sont faits parachuter dans le Nebraska, et parmi eux quasiment pas de bébés!

La majorité des enfants abandonnés est constituée d'adolescents, dont un garçon de 15 ans et une fille de 17....

Gageons qu'une révision va intervenir rapidement pour fixer un âge maximum de la "progéniture abandonnable"... En attendant, ça risque de faire un peu désordre dans les rues de Lincoln ou d'Obama - oh le lapsus - pardon (!), d'Omaha, toutes ces cohortes de mômes désoeuvrés... Je doute que ces Poulbots des temps modernes puissent répandre un air de folklore montmartrois dans les villes de l'état....

Et quelles sont les mesures prises, sur place, pour prendre en charge les enfants abandonnés, sans ressources et certainement bien choqués?? Je n'en sais rien, moi, mais le gouverneur n'a pas manqué d'intervenir télévisuellement pour demander aux gens de ne pas abandonner leurs ados. Je le cite en substance : "on a tous élevé des adolescents, ils peuvent être parfois pénibles, mais ce n'est pas une raison, il ne faut pas les abandonner"... Merci, monsieur le gouverneur!

Même si, j'imagine, les parents qui abandonnent majoritairement leurs enfants le font par faute de moyens, le raisonnement des élus du Nebraska est étrange. Pourquoi vouloir à tout prix que les enfants voient le jour en stigmatisant l'avortement si c'est pour n'avoir qu'une vie initialement et intrinsèquement merdique à leur offrir??

Eloï, Eloï lama sabaqthani?

Comme l'eût dit Philippe Meyer en d'autres temps : "mesdames messieurs, je vous souhaite le bonjour, nous vivons une époque moderne!"

Bon, ben je crois qu'une chanson s'impose, présentement... Alors, je sais, je vous ai déjà soumis du Springsteen, mais c'était juste pasque j'aimais bien. Là, j'aime toujours bien, mais en plus, c'est circonstancié!



samedi 15 novembre 2008

Minutemen, l'effet papillon

Décidément, les Etats-Unis n'ont pas fini de me sidérer. Et leurs habitants non plus! Vendredi dernier, je regardais Thalassa.... Oui, je sais : je m'éclate dans la vie! Mais bon, là n'est pas la question, laisse moi être un blogueur aigri si j'ai envie!

L'un des sujets de l'émission du sympathique Georges Pernoud et de son sourire de travers était : les minutemen. Il s'agit de "bons Américains pure souche" ayant un sens très poussé du patriotisme.

Toi qui me lis, tu es sans doute déjà au courant, qu'il existe, aux zétazunis, une police de l'immigration dont le métier est de se rôtir la couenne en plein cagnard afin de surveiller farouchement la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. L'objet est, bien évidemment, de veiller à ce que tout Américain qui tenterait d'émigrer au Mexique le fasse dans de bonnes conditions de réussite, et notamment qu'il emporte avec lui une gourde d'eau fraîche... Bon, j'ai un peu présenté le problème à l'envers il me semble...

Et bien en plus de cette police, donc, il y a les minutemen! Qui sont les minutemen?

Le profil type du minuteman est le suivant : la cinquantaine bien tassée, tirant même vers la soixantaine et plus (on reste minuteman jusqu'au bout, de toute façon!), la bedaine bien présente, le 4x4 pick-up, le stetson vissé dur la tête et le gun à portée de main. Une bolo-tie et un CV d'ex-marine ou de vétéran d'une guerre -quelle qu'elle soit - est un plus.

Mais rassurez vous (ou pas!) : il n'y a ni concours, ni examen pour devenir minuteman. Il faut simplement un sens patriotique exacerbé, du temps à revendre, et... ah, oui, il faut aussi être citoyen américain, bien sûr!

En fait les minutemen constituent une milice volontaire et bénévoles agissant en renfort de la police des frontières "régulière". Si tu as vu le film Los tres entierros de Melquiades Estrada , de Tommy Lee Jones, tu as déjà une première idée du décor et de la problématique. Tiens, pour ta peine, je te mets la bande annonce : elle est peut être un peu violente, mais le film est très bien.


Le film veut nous faire croire qu'il y a encore des types biens, du côté américain, qui ont encore un regard humain sur la question de l'immigration mexicaine. Mais, je m'égare : donc, pour en revenir aux minutemen (ce sont bien eux les stars de ce billet!), ces mecs, donc, n'ont manifestement rien de mieux à foutre que de patrouiller en solo, mais quand même avec une CB (ou son équivalent contemporain) le long de la frontière mexicaine pour débusquer l'aspirant immigrant et si possible, lui faire changer d'idée, quitte à employer les grands moyens d'intimidation.

Le minuteman suivi pour le reportage de Thalassa la jouait soft : "je les observe [les Mexicains], je repères ceux qui passent la frontière et les signale par radio à la police qui se charge de les intercepter..." (Je rappelle que la police n'a rien demandé, au départ...)

Nul doute qu'en caméra caché, on aurait certainement pu voir le minuteman procéder à sa propre interpellation, suivie d'une petite séance d'intimidation, comme ça, juste pour le petit déjeuner.... Avant d'aller s'envoyer un gros T-bone steack au dinner voisin.

Filmant un Mexicain qui lorgne la frontière, le journaliste de Thalassa, embarqué à bord du pick-up de mister minute demande à ce dernier : "que pensez vous de cet homme, de ce qu'il aspire à faire?". Et l'homme minute de répondre "je n'en pense rien" avant d'ajouter péremptoirement, pour adoucir un peu son image cathodique "tant qu'il est de son côté de la frontière, il m'est plutôt sympathique, mais s'il vient de ce côté-ci, alors, il devient un hors la loi!... j'aime mon pays, et ma mission et donc de l'en empêcher"

Un peu plus loin, le reporter s'attarde sur une plage barrée d'un mur constitué de poutres métalliques. Juste assez espacées pour voir ce qu'il y a de l'autre côté, mais juste assez serrées pour empêcher le passage d'un adulte... d'autant que la police veille.

Du coup, cette plage est devenue une sorte de parloir : les Mexicains entrés légalement aux States mais en attente de régularisation (donc ne pouvant quitter le pays) se donnent rendez vous le dimanche avec femme et enfants, restés au pays car sans les papiers nécessaires.... S'ensuit alors un étrange picnic dominical, pris de part et d'autre d'une frontière....

Voir ces images fait un drôle d'effet, c'est assez dérangeant.... Quand on sait que les Mexicains risquent parfois leur vie pour passer la frontière tellement leur quotidien est insupportable de misère, et que les Américains, patriotes, certes, mais aussi ultra-protectionnistes, paient des policiers et se constituent en milices pour aller casser du clandestin, ça fait quand même froid dans le dos...

Le pire, ce sont ces minutemen pris en flagrant délit d'infraction, pour plus d'efficacité : celui-ci a débranché le fusible de ses feux de stop et roule tous feux éteints, de nuit, pour scruter la frontière avec des jumelles de vision nocturne sans être vu.... les autre, là bas, ont un bateau, pour traquer les Mexicains qui viendraient par la mer. Les gardes côtes les abordent : "qui êtes vous? pourquoi n'avez vous pas allumé vos feux de navigation?

- on est des minutemen!

-ah! OK, c'est bon, bonne nuit les gars!"

Ne me faites pas croire qu'il s'agit simplement de patriotisme! Ca tourne au trouble obsessionnel compulsif à ce stade! Et puis c'est vraiment de la connerie pure et dure! Les minutemen préfèrent se mettre en danger plutot que de louper un éventuel immigrant clandestin sur qui se défouler.... How bas is this world!?!....

Allez, pour essayer de croire encore en l'être humain, j'appelle Ben et Jack à la rescousse. C'est une reprise de Bob Marley, High tide & low tide :

jeudi 13 novembre 2008

Marabout d'ficelle!


Hier soir, rentrant harrassé de la mine, après, cependant, une petite sauterie professionnelle pour fêter la sortie du hors série numérique du Point (où l'on voit d'ailleurs ma bignolle en photo page 8), rentrant, donc, de la mine, disais-je, je relevai fébrilement mon courrier : pas de lettre de fan, pas de relevé de compte ni de facture, bref, pas de quoi s'affoler, j'allais pouvoir passer une bonne soirée, tranquille peinard, accoudé au comptoir!

Soudain, tout au fond de la boîte, outre le contact froid des cloisons de bois, mes doigts rencontrèrent un petit morceau de papier : "Encore une pub!" me récriai-je, déplorant le fait que, malgré l'apposition d'un autocollant "Stopub" sur ma boîte il y a 8 mois, cette pollution quotidienne n'a pas encore cessé de s'échouer dans ma case à courrier.

Une pub, c'en était bien une, mais celle là est du genre amusante, comme vous pouvez le constater en en-tête de ce billet.
"Professeur Fodeba, pourquoi n'est tu pas passé 2 semaines plus tôt par Vincennes pour déposer tes flyers?" soupirai-je, les yeux au ciel...

Dans les tournures de Fodeba, j'aime bien le caractère récurrent de la formule "quel qu'il soit", au sujet de l'être cher. Homme, femme, chèvre et j'en passe, les pouvoirs du Professeur Fodeba doivent être extraordianaire, puisque même les cas urgents et désespérés sont à sa portée! Ces cas là, ça fait pas peur à Fodeba! (tsoin tsoin!)

J'aime également le petit dessin représentant les visages des deux membres d'un couple mixte. La coupe de cheveux et la moustache de l'homme nous indiquent que le flyer n'a pas changé depuis la fin des années 1970 au moins, hormis la mise à jour des numéros de téléphone.

Certaines tournures restent cependant assez vagues, telles que "Séparation de l'être cher avec une autre personne". Si l'on voit peu près de quoi il retourne, on ne saisit pas bien quelle est l'action de Fodeba dans ce cas précis : est-ce qu'il est capable de la déclencher, cette séparation, ou peut-il agir contre? (comment ça je suis tâtillon sur les tournures de ce pauvre professeur marabout?). De même "Détruit et vous protège contre le mauvais sort" sonne étrangement à l'oreille.

Heureusement, philantrope et à la pointe du progrès et du webdeuxpointzéro, Fodeba travaille même à distance, et n'encaisse le paiement qu'après résultat! J'espère qu'il accepte Paypal! Avec ça, je ne sais pas comment on peut rester malheureux dans la société actuelle! Fodeba est là! C'est pourquoi je me fais le relais de sa communication, si ça peut vous éviter d'avoir recours à un psy...

Ce côté "marabout" me fait penser à la poupée vaudou qui a beaucoup fait parler d'elle ces dernières semaines....





Le mec qui l'a inventée est brillant! Surtout à quelques semaines de Noël, gageons qu'il va générer des ventes records! J'espère juste qu'il arrivera à fournir.

Je ne l'ai pas achetée, mais j'imagine qu'il doit être assez jouissif d'enfoncer des aiguilles dans une poupée à l'effigie du nabot qui nous gouverne.

Alors, bon, pour que l'attaque apparaisse moins dirigée, et connaissant la réactivité de notre président, décidémment prompt à ne pas laisser passer un coup médiatique, le même créateur de la poupée vaudou Sarko a crée, en rose la poupée vaudou Ségo. Pour autant, cette dernière joue la carte de l'auto dérision, contrairement à Sarko qui s'entête...

Pour ceux que ça intéresse, la poupée, avec un lot de 12 aiguilles, coûte moins de 13€!

Je voulais donc simplement profiter de ce billet pour adresser UN GRAND MERCI aux marabouts de tous horizons, ils nous font bien rigoler dans ce quotidien souvent trop morose! Continuez!!!


mardi 11 novembre 2008

Picard, le feu sous la glace


Enfin une interprète québecoise qui propose autre chose que des chansons mièvres qui nous sont rebattues par les programmes télévisés de Michel Drucker, sous prétexte d'accents de la Belle Province!

Pascale Picard est certes, une chanteuse venue du froid, mais du coup, pour se réchauffer, elle a pris l'habitude -et ses musiciens aussi - de ne pas s'endormir sur leurs instruments. Et ça s'entend! Personnellement, j'aime beaucoup (et c'est pas juste pasque c'est une fille, canadienne de surcroît, et enfin née la même année que moi...) Non, tout ça n'a rien à voir!

Ca a quand même plus de gueule que Natacha Saint-Pier, non? Je vous laisse juger...

PS : attention à ne pas confondre avec les audacieux Fatals Picards qui, vous vous en souvenez peut-être, avaient représentés la France à l'Eurovision en 2007 avec L'amour à la française


lundi 10 novembre 2008

Spatial revival


En ce triste et gris lundi 10 novembre 2008, nous sommes encore à 8 mois et 10 jours du quarantième anniversaire du premier pas de l'Homme sur la Lune...

Il n'empêche que, ces derniers temps, on dirait que la chose spatiale jouit d'un regain d'intérêt de la part des media et, peut-être aussi, du public, du coup : la sonde martienne Phoenix passe en mode "hibernation", l'Inde en envoie une, de sonde, photographier la Lune, et les projets de base lunaire permettant de faire une pause pipi-et-hop-un-coup-su'l'pare-brise lors d'éventuels voyages habités vers Mars n'ont jamais autant fait couler d'encre... -Note pour plus tard : étudier le pertinence, à l'heure du blog-clavier-souris, de cette expression qui semble aujourd'hui bien désuète -

Et en cette fin d'année où l'industrie ciné pense plus que d'ordinaire à son public le plus jeune, deux films d'animation, à l'affiche depuis quelques semaines, dépoussièrent également la vieille gloire des jours héroïques de la conquête spatiale, américaine, celà va sans dire...

Dans l'ordre chronologique, Les Chimpanzés de l'espace (film que je n'ai pas encore vu) présente l'histoire librement adaptée de chimpanzés, partant dans l'espace (ô surprise, vous entends-je vous exclamer, eh oui!). Pourtant, la base de l'histoire est tirée de faits réels.

En 1961, aux premiers temps du programme Mercury, l'ère du simulateur était encore balbutiante. Rien de tel alors, pour simuler un astronaute, qu'un chimpanzé intensivement entraîné. Je ne sais pas comment les astronautes d'alors, the original seven, avaient pris la chose, nombre de journalistes et de pilotes n'ayant pas manqué de faire la comparaison entre les courageux pionniers humains du vol spatial et les valeureux primates.

Le 31 janvier 1961, c'est le chimpanzé Ham qui est le premier a effectuer un vol spatial (sub-orbital), tandis que son compère Enos a, pour sa part, la "chance" d'enchaîner deux orbites terrestres le 29 novembre de la même année.

Je ne m'éterniserai donc pas trop sur ce film, que j'irai voir dès que possible, mais vais davantage vous parler de Fly me to the Moon, film d'animation belge sorti une semaine après le précédent, et qui nous envoie à l'autre extrêmité des sixties, lors de la mission Apollo 11 et du premier alunissage en juillet 1969....


Là encore, il s'agit d'un film aux personnages animaliers (des mouches) histoire, vous l'aurez compris, de faire un jeu de mot avec le titre du film.
Trois mouches qui rêvent d'aller dans l'espace s'invitent donc à bord de la capsule aux côtés des astronautes Armstrong, Aldrin et Collins. Problème, contrairement aux singes qui n'ont fait qu'un saut de puce et puis retour, les mouches découvrent, trop tard, qu'elles embarquent pour une grosse semaine de voyage spatial.

Connaissant assez bien le sujet, j'étais curieux d'étudier la scénarisation d'un thème a priori sérieux, pour en faire un film si possible drôle et ludique. Je voulais voir quelle était la part de réel et la part d'affabulations brodées sur la base historique. C'est un exercice qui m'attire, la broderie d'affabulations scénarisée en une histoire de fiction, mais qui exige quand même un certain boulot pour que ça paraisse réaliste, ou a défaut, plausible... Savoir se détacher, à un moment donné, de la réalité, n'est pas évident pour un esprit cartésien comme le mien (uhuhuh!) : il faut trouver le bon moment, la bonne dose, bref, l'exercice n'est pas simple. Alors bien sûr, moi, on ne me demande rien, je n'ai aucune pression, mais c'est juste une démarche que j'entreprends pour moi... pour voir sur quelles idées et pojets ça peut déboucher...

Le film est distrayant et gentillet, mais son gros intérêt réside dans le fait qu'il est projeté en anaglyphe. C'est Méliès qui aurait aimé voir ça! Alors, bon, on oublie vite que le port des lunettes nous donne un air bête, puisque un, on est tous dans le même bateau, et deux, on est quand même dans le noir de la salle de ciné.


C'est d'ailleurs Louis Lumière qui a adapté ce principe de projection au cinéma. Ca me rappelle quand j'étais étudiant à l'école éponyme : lors des journées portes ouvertes, j'avais la charge de faire visiter le labo d'optique appliquée et d'expliquer aux badauds le principe simplifié de la création du relief à partir d'un petit dispositif composé de deux projecteurs diapos... Ils comprenaient moins bien l'holographie, je me demande bien pourquoi...



Le résultat de l'expérience Fly me to the Moon est quand même assez impressionnant, même si certains effets sont volontairement forcés pour accentuer la profondeur : du coup, l'oeil peine parfois à accomoder, notamment dans la succession brutale de plans nécessitant une "mise au point" différente. Il faut dire aussi que le cerveau n'est pas habitué à reconstituer ainsi le relief pendant un exercice aussi long (1h24) et perd un peu pied au bout de quelques minutes, avant de se remettre à flots.




Malheureusement, en raison de l'équipement de projection spécifique nécessaire, ce film n'est pas diffusé dans beaucoup de salles. Mais si vous ne savez que faire des gamins un mercredi après midi et que le film passe près de chez vous, allez-y : ça leur en bouchera un coin!

L'autre bémol du film est l'apparition, dans le générique de fin, de Buzz Aldrin (le vrai), serré dans son bombers de la NASA, pour rétablir la vérité et préciser, signature à l'appui, qu'il était scientifiquement impossible que des mouches embarquent dans une capsule d'Apollo... Le côté fun américain en quelque sorte... Il a cependant oublié de préciser que, en vrai, les mouches ça ne parle pas, et qu'elles ne peuvent pas se fabriquer de mini scaphandres spatiaux... Non mais je vous jure!

Tiens, j'en profite à mon tour, du coup, pour rétablir une vérité sémantique : on dit souvent que la phrase historique d'Armstrong, lorsqu'il posa le pied gauche sur la Lune, fut : "c'est un petit pas pour l'Homme mais un grand pas pour l'Humanité"... en fait, il faut plutôt la traduire comme suit : "c'est un petit pas pour l'Homme, mais un bond de géant pour l'Humanité". Vous me direz, 40 ans après, on s'en tamponne.

Une anecdote qui m'avait fait sourire en regardant l'excellent film de David Sington In the shadow of the moon, lors d'une interview d'Alan Bean, qui marcha sur la Lune au cours de la mission Apollo 12. Ce dernier déclarait à peu près en ces termes : "C'est une chance que Neil (Armstrong, ndlr) ait été le premier. Avec son flegme et son self-contrôle, lui seul pouvait trouver une phrase ayant un tel retentissement historique. Je pense que si ça avait été moi le premier, je n'aurais pas été capable de trouver mieux que "Yeepee!! C'est moi! J'y suis enfin!""

Voilà ce sera tout à ce sujet : ce post avait pour objet de vous envoyer un peu plus près des étoiles par cinéma interposé. Et pour finir en musique, plutôt que de vous passer du Gold, je vais préférer Franck Sinatra...


samedi 8 novembre 2008

Benacquistardi


Je viens de lire, cette semaine, un petit roman sur lequel je suis tombé par hasard chez Gibert lundi dernier (la 1ère fois que j'y mettais les pieds en 7 ans de vie parisienne, incroyable!).

C'est d'abord la couverture qui me frappai : illustrée par Tardi, dont je trouve le coup de crayon sympathique, j'ai ensuite reconnu le nom de l'auteur. Depuis des années que j'entends parler de Benacquista, ben je n'avais rien lu de lui, pourtant... Enfin, le titre, Le serrurier, volant était suffisamment intrigant, j'ai voulu en savoir plus.

En feuilletant ledit bouquin, je me suis aperçu que les dessins de Tardi accompagnaient agréablement l'intégralité de la lecture, jusqu'à la fin du roman... Il n'en fallait pas plus! Ni une ni deux, j'ai compulsivement effectué l'achat. Rendez vous compte! Un bouquin qui combine le côté roman-pas-désagréable-qui-se-lit-facilement et le côté BD (sans les phylactères, toutefois), c'est sympa!

Et effectivement, ça se lit bien. Personnellement, ça m'a fait un peu penser à la saga Malaussène, de ce cher Daniel Pennac. Ce petit bouquin vous occupera agréablement un après midi gris et pluvieux où le ciné ne saura vous tenter.

Après, je dis pas que c'est de la grande littérature, hein, c'est sans prétention... Mais il faut savoir accepter de n'en pas toujours avoir, de la prétention!
Et pour ceux qui aiment lire en musique, voilà le morceau de musique du jour. La voix rocailleuse de Tom Waits, sur des arrangements qui ne sont pas sans rappeler un certain Jonny Cash... Long way home:


Découvrez Tom Waits!

vendredi 7 novembre 2008

KKK lave plus blanc


J'ai été effaré en regardant, hier soir, le reportage qu'Envoyé Spatial consacrait à la campagne d'Obama et à l'Amérique à laquelle il allait devoir déormais rendre des comptes.

L'objet de mon effarement, était un passage concernant le Kollectif des Konnards enKagoulés...

J'avoue mon côté naïf et idéaliste, mais je pensais que cette mouvance avait disparue, ou se contentait au mieux de quelques fanatiques sporadiques désormais devenus bien innofensifs...

Eh bien force est de Konstater, euh, pardon... de constater, donc, qu'il n'en est rien. Ces fous furieux existent toujours et organisent encore des meetings d'incitation à la haine raciale en plein air (les meetings, hein, pas la haine raciale... quoique...), sous la vigilance soutenue des policiers locaux, notamment des flics noirs, comme le montrait le reportage.

Je sais bien que l'Amérique est le continent des libertés, incluant celle d'expression, mais je me demande quand même comment ce flic noir parvenait à se retenir de coller des pruneaux à ces entoilés, qui, paradoxalement, une fois leurs simagrées terminées, n'hésitent pas à ôter leur cagoule pour s''adresser à la caméra, ou même rentrer chez eux en voiture...

Quel est, alors, l'intérêt du déguisement? Pérpétuer la "bonne vieille tradition bien de chez nous" et le folKlore qui va avec??

Je trouve incroyable le gouffre qui peut exister entre les élécteurs du front national, par exemple, qui, pour beaucoup, n'assument pas, face aux caméras, ou, au mieux, n'avouent qu'à demi-mot leur préférence politique, et les membres du KKK qui assument et revendiquent haut et fort leur appartenance à cet excécrable groupe.

Ils enrôlent même les gosses, et les mères de familles mettent tout leur amour à confectionner le costume traditionnel taille "junior" pour laisser leurs bambins aller s'ébattre avec papa, accoutrés comme des fantômes! Bien sûr, les gosses, ils adorent se déguiser, alors ils ne cherchent pas à comprendre quelque chose qui, de toute façon, les dépasse...

Alors la liesse qui accompagne l'élection d'Obama, c'est bien. Tout le monde fait le lien entre lui et le rêve de Martin Luther King, pour dire que ça y est, le rêve se réalise enfin.
Beaucoup font le rapprochement avec JFK, jeune démocrate dynamique élu président des Etats-Unis dans la force de la quarantaine... Certains vont même jusqu'à faire le parralèle avec Abraham Lincoln (bien que ce dernier fut républicain), lui aussi avocat originaire de l'Illinois s'étant frayé un chemin jusqu'à la White-baraque.

Or, moi, je ne peux m'empêcher de constater que Lincoln, Kennedy et Luther King se sont quand même faits dézinguer...
Du coup, je me dis qu'avec les zozos évoqués plus haut, il risque gros, le premier président noir des Etats-Unis...

Voilà, j'espère qu'il n'en sera rien, mais je voulais juste jeter une ombre sur l'optimisme généralisé qui fait dire à tous le monde qu'Obama peut changer le monde. Ne disait on pas la même chose de JFK? Peut-être plus implicitement... Désolé, hein... C'est mon côté empêcheur de tourner en rond... Oui, une part de moi-même se révèle très cynique, à l'usage. C'est pas facile tous les jours!

En attendant, yalla! et bon week end! Tiens, pour ta peine, lecteur, je te mets du Calexico : Two silver trees.


jeudi 6 novembre 2008

Donners-Tag (le jour du Kebab)


Or donc, Marie-Georges Profonde me tagai tantôt.

Je dis tantôt, mais bon, ça fait une paye et une sacrée paye même, puisque ça date du 24 septembre, bref, il y a un mois et demi.

Alors je présente mes excuses les plus applaties à mes trois lecteurs qui ont dû, depuis longtemps, voguer vers de nouveaux horizons faute de niouzes par ici.

Plusieurs raisons se sont combinées pour me faire jouer de malchance. Loin de moi l'idée de vouloir me justifier, mais une si longue absence mérite quand même quelques éléments d'explications : je sors tout juste de ma période professionnelle la plus intense de l'année qui a duré quelques 6 à 7 semaines.
J'avoue que le soir, en rentrant, après une journée passée devant l'ordi au bureau, je n'avais plus trop la fougue de bloguer. De plus, cette période correspondait, comme chaque année, à la déprime automnale qui mine le moral à tous les niveaux: l'envie de rien, et puis bloguer pourquoi faire, d'abord??

Fort heureusement, j'ai repris du poil de la bête, professionnellement c'est relâche, et l'envie de bloguer revient. Sache donc, lecteur, ne pas bouder le plaisir de me retrouver "online" et vas-y de ton petit commentaire pour m'encourager!

Mais, trève de babillage, il est désormais grand temps que je m'exécute dans la réalisation du tag sus-cité, pour ne point laisser croire à MGP que je ne suis qu'un couard fuyant lâchement.
Il s'agit du 123-tag dont je te rappelle le règlement ci-dessous, si tu as l'audace de ne pas déjà le connaître (toute façon, c'est dans la règle!):

Règlement :

A) citer la personne qui t'a tagué et mettre un lien vers son blog ;
B) indiquer le règlement du jeu ;
C) ouvrir un livre que l'on aime à la page 123 ;
D) recopier à partir de la cinquième phrase et les cinq phrases suivantes ;
E) indiquer le titre du livre, le nom de l'auteur, de l'éditeur, ainsi que l'année d'édition ;
F) taguer 4 personnes dont vous souhaitez connaître les lectures et les avertir sur leur blog.

Effectivement, les livres qui m'ont le plus marqués ne proposent pas toujours la page 123 la plus intéressante. Certains n'ont même rien, sur la page 123 (dans plusieurs cas, une simple page d'en tête de chapitre, rien que le numéro!)
Et pour les petits bas-de-plafond, je mets le doigt sur le souvenir mathématique qui fait mal, j'ai nommé: "le N+1". Car en effet, de la 5e à la 11e phrase, ça nous fait un total de 6 phrases, au final. Mais, place au texte :

"Ma maladie nous avait ruiné. Pendant deux ou trois mois, les meilleurs spécialistes d'Europe avaient été convoqués auprès de moi et ma mère était criblée de dettes. Même avant ma défaillance et bien que sa maison fût, incontestablement, pendant deux ans, la première de la ville, son prestige était plus reluisant que son chiffre d'affaires, et notre train de vie plus grand que nos moyens ; l'entreprise ne subsistait que dans le cercle infernal des traites sur l'avenir, et le mot russe wechsel, traite, était un refrain que j'entendais continuellement. Il faut bien mentionner aussi l'extravagance extraordinaire de ma mère lorsqu'il s'agissait de moi, l'étonnante écurie de professeurs dont j'étais entouré, et surtout, sa détermination de maintenir coûte que coûte une façade de prospérité, de ne pas laisser la rumeur se répandre que l'affaire périclitait car, dans le snobisme capricieux qui pousse la clientèle à accorder ses faveurs à une maison de couture, le succès joue un rôle essentiel : au moindre signe de difficultés matérielles, ces dames font la moue, s'adressent ailleurs ou s'appliquent à vous arracher un prix de plus en plus bas, accélérant ainsi le mouvement jusqu'à la chute finale. Ma mère le savait bien et elle lutta jusqu'au bout pour sauver les apparences. Elle savait admirablement donner aux clientes l'impression qu'elles étaient "admises", ou même "tolérées", qu'on n'avait pas vraiment besoin d'elles, qu'on leur faisait une faveur en acceptant leurs commandes. Ces dames se disputaient son attention, ne discutaient jamais les prix, tremblaient à l'idée qu'une robe nouvelle pût ne pas être prête pour le bal, pour la première, pour le gala - ceci, alors que ma mère avait chaque mois le couteau de l'échénce sur la gorge, qu'il fallait emprunter de l'argent chez les usuriers, que des traites nouvelles étaient tirées pour faire face aux traites échues, cependant qu'il fallait aussi s'occuper de la mode du jour, ne pas se laisser distancer par les concurrents, jouer la comédie devant les acheteurs, procéder aux interminables essayages, sans jamais donner l'impression à l'aimable clientèle qu'elle vous tenait à sa merci, et assister aux "achèterai - achèterai pas" de ces dames avec un sourire amusé, sans leur laisser deviner que l'issue de cette valse-hésitation était pour vous une question de vie ou de mort."

Alors, non, ce n'est pas du Proust, même si ces six phrases nous amènent jusqu'au milieu de la page 124. Il s'agit de Romain Gary, La promesse de l'aube, éditions Gallimard, collection Folio, 1980.
Il me faut maintenant lancer la patate chaude à 4 confrères blogueurs.... Ou conseurs, d'ailleurs, point de sexisme!

Je tague donc miss Pyrrha-Na, qui m'a poussé au blog (une sorte de petit hommage quoi!), Marie-Luka-Luna-biche, pour savoir ce qu'elle lit depuis qu'elle est au Canada, Dodue de la Plume, qui a sans doute déjà reçu ce tag, mais qui a sans doute également commis de nouvelles lectures depuis, avec cette rentrée littéraire qui bat son plein, et une petite 4e pour la route : Miss Cochon, que j'ai toujours un grand plaisir à lire.

Voilà, moi, maintenant, j'ai bien bossé, j'vais aller me coucher.
Mais pas avant de vous passer une petite musique de nuit, pour vous mettre un peu de baume au coeur en cette période de récession économique, qui me semble pas prête de s'arrêter :
Monsieur Pierre Perret chante "Ô ma mère":


Découvrez Pierre Perret!